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Comment fonctionne la lutte anti-spam chez Google ?

Lucas Perrosé . 13 février 2014
On vous parle régulièrement de Matt Cutts et de son poste de responsable anti-spam chez Google. Ce dernier est en effet assez présent sur le web notamment via ses vidéos où il répond aux questions d’internautes, portant la plupart du temps sur le SEO : ce que l’on peut faire ou non, pourquoi Google fait telle ou telle action, etc… Dans sa dernière vidéo, Matt Cutts explique cette fois comment se déroule la lutte contre le spam au quotidien. A force d’observer les effets de cette lutte, il est agréable de passer de l’autre côté du rideau et de comprendre comme cela fonctionne réellement.

Mort au spam

Avant d’observer le déroulement d’une journée lambda de Matt Cutts et de ses collègues, rappelons que le spam est la bête noire de Google, son ennemi numéro 1. Parce que la firme de Mountain View cherche à produire un web de qualité, il paraît alors logique que le spam soit au centre de sa cible : c’est pour cette raison que la génération de contenus automatiques en très grande quantité et la publication intensives de commentaires sur-optimisés de mots-clés est aujourd’hui révolue. En développant des algorithmes contrôlant la qualité des contenus et la pertinence du netlinking, Google a forcé les spammeurs à « rentrer dans le moule » et a incité la production de contenus bien plus qualitatifs.

Le fonctionnement de la lutte anti-spam

Interrogé sur le sujet, Matt Cutts a expliqué que la lutte anti-spam se décompose en deux équipes : ceux qui pénalisent le spam, et les ingénieurs qui développent de quoi le combattre. Ainsi, les personnes chargées de détecter et d’agir manuellement sur les actions spammy passent leurs journées à traquer les mauvais comportements, à déceler les failles exploitées par les spammeurs et les techniques employées pour rapidement gagner des positions et duper les algorithmes. De l’autre côté, les ingénieurs anti-spam reçoivent les informations de la première équipe et cherchent à développer des algorithmes capables d’effectuer des contrôles sur les failles repérées précédemment. Les algorithmes pourront alors « scanner » de manière plus rapide et universelle les contenus du web, et sanctionner plus efficacement les fraudeurs. Un quotidien qui semble assez stable, mais qui selon Matt Cutts ne l’est pas du tout : les équipes sont sans cesse en train de revoir leurs méthodes, de s’adapter aux évolutions du web et d’affiner leurs résultats. Si vous souhaitez tout connaître de la journée au bureau de Matt Cutts, sa vidéo est disponible juste ici.

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