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Bing fête son anniversaire : déjà cinq ans d’alternative à Google

Lucas Perrosé . 04 juin 2014
Le moteur de recherche de Microsoft, Bing, a soufflé le 2 juin 2014 ses cinq bougies. Principal concurrent du géant Google, le moteur de recherche n’a cessé d’innover au cours de son existence pour continuer à gagner des parts de marché.

Chaque année une nouveauté

Depuis 2009, le moteur de recherche américain a revendiqué une grosse évolution à chaque nouvelle année afin de s’adapter aux défis d’un web en perpétuel mouvement. Suivant son lancement, en remplacement du service Live Search, Bing a suivi la tendance en créant des partenariats avec Facebook et Twitter alors que les réseaux sociaux s’imposaient dans notre quotidien. En 2011, Bing a développé la version tablette et mobile de son moteur de recherche, pour une meilleure utilisation sur ces supports en plein essor. L’année suivante, Bing a revu en profondeur le fonctionnement de sa recherche pour créer un moteur plus « intelligent », comme prélude de l’année 2013 largement portée sur le digital : permettre à tout le monde de découvrir le monde entier en images et vidéos. Dans le milieu du SEO, Bing est un lieu de travail à part (aux règles différentes de Google) qui fait régulièrement parler de lui pour ses projets parfois ambitieux comme le concept de page zéro, permettant d’afficher des résultats directement sous une recherche sans passer par une page dédiée, ou la plus récente volonté de donner plus de place aux images dans les recherches, le moteur se ventant de proposer de meilleurs résultats que Google en la matière.

David contre Goliath

Si Bing cherche avant tout à se démarquer, à s’adapter aux évolutions techniques et à proposer de nouvelles expériences à ses utilisateurs, c’est bien pour tenter de grignoter la part de Google. En effet, si Bing se place comme le concurrent principal du moteur de recherche de Moutain View (passant de 8,2 à 18,6% de parts de marché entre 2009 et 2014 aux Etats-Unis), ce dernier conserve une très belle longueur d’avance. Aux Etats-Unis, Google représente 67,5% des parts de marché, une domination qui s’accentue d’année en année. En Europe, l’écart est encore plus énorme : en France et dans la plupart des pays occidentaux, Google dépasse les 90% de parts de marché, laissant à Bing et aux autres alternatives dix petits pourcents à se partager. SI l’on ne doute pas que Bing présente des avantages, et qu’il constitue une alternative de qualité pour ceux qui ne souhaitent pas utiliser Google, l’hégémonie de ce dernier est telle qu’il parait très difficile d’envisager un retournement de situation !

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