FR

Quand Google traque les liens achetés

Lucas Perrosé . 04 mars 2014
Ennemis publics dans l’équipe anti-spam de Google, les liens achetés (ou payants, comme on les appelle également) sont à déconseiller pour n’importe quelle stratégie de référencement. Mais au fait, comment Google juge-t-il qu’un lien a été acheté ? Matt Cutts nous donne aujourd’hui la réponse.

Qu’est-ce qu’un lien payant ?

Nous évoquions dans un précédent article comment sortir d’une pénalité Google. Si vous avez récemment payé quelqu’un pour obtenir un lien, nous vous conseillons vivement de le lire avant que le moteur de recherche n’identifie ce lien. Car s’il y a bien une chose que Google n’apprécie pas dans le monde du SEO, ce sont bien les liens payants. Un lien payant est exactement ce qu’il prétend être : un lien publié en contrepartie d’un geste financier. Vous serez donc coupable aux yeux de Google si vous avez rémunéré un site pour que ce dernier place un lien plus ou moins qualitatif pointant vers votre site. Et si l’achat de liens n’est pas toléré par la firme de Mountain View, voici comment cette dernière parvient à le déceler.

Comment Google repère les liens achetés ?

C’est le responsable de la lutte anti-spam, Matt Cutts, qui a justement publié une vidéo expliquant comment son équipe définissait un lien payant. Comme il le dit lui-même, dans 99% des cas, l’achat de lien est flagrant : une personne (ou société) A paie une personne B pour publier un lien. Peut-être avez-vous d’ailleurs déjà reçu un mail vous proposant des liens de qualité en échange d’un peu de votre argent, le tout bien sûr afin d’améliorer votre visibilité. Mais comment savoir qu’un lien a été acheté quand l’échange est plus subtil ? Matt Cutts précise alors que Google se réfère à la FTC (Federal Trade Commission) pour distinguer des validations de contrats d’achats de liens autrement que par transfert d’argent direct. Matt Cutts détaille ainsi que des dons, s’ils sont trop conséquents et peu « naturels », peuvent constituer une preuve d’achat de liens : le don remplace ici l’argent pour celui qui publie le lien. La notion de volonté est également observée : le don a-t-il été fait pour obtenir un lien ou non ? Enfin, Google intègre également la notion de surprise lorsqu’un don est étonnant, peu cohérent, n’ayant par exemple rien à voir avec le contexte, où le donateur cherche à « payer » celui qui publiera son lien. Si les dires de Matt Cutts restent toutefois assez flous, puisqu’il peut sembler difficile pour Google de surveiller ces éléments, la vidéo sert avant tout de rappel : le moteur de recherche n’accepte pas les liens payants et ces derniers sont synonymes de sanction en cas d’intégration dans une stratégie SEO.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.